L’Archiprêtre et la Cité des Tours
La ville d’Aix n’existe pas encore…
1358 : de l’orgueilleuse capitale romaine fondée par
le proconsul Sextius ne subsistent que trois maigres noyaux urbains
farouchement indépendants et cerclés de remparts : la ville comtale où
siège le sénéchal, représentant de la reine Jeanne, le bourg Saint-Sauveur,
minuscule métropole ecclésiastique qui dépend de la Papauté et enfin la cité
des Tours, revendiquée par l’Église mais occupée par une bande armée qui s’est retranchée
dans l’ancien amphithéâtre romain.
Après la peste qui a tué la moitié de la population de la
Provence, les bandouillers, ces terribles routards, pillent, violent et
assassinent sous les ordres de l’archiprêtre Arnaud de Cervole et des seigneurs
des Baux. Pour faire face, une solution s’impose : unir les trois villes
dans une seule cité.
C’est à quoi s’attachent le prévôt de Saint-Sauveur,
Raimond Aldebert ainsi que Fouques d’Agout, le Sénéchal de Provence.
L’assassinat du prévôt va détruire tout espoir d’union
alors que la tempête de neige fait rage sur la Provence et que l’Archiprêtre
décide le sac de la cité des Tours. Et pendant ce temps, des meurtres
inexplicables se succèdent dans les trois cités.
Pour qui travaillent les assassins ? Pour le dauphin de
France, pour l’empereur d’Allemagne, pour Etienne Marcel, le prévôt des
marchands à Paris, ou pour le pape d’Avignon...
Pietro da Sangallo, l’ambassadeur de Florence,
trouvera-t-il les coupables avant de tomber à son tour ? Peut-il compter
sur l’aide de la jolie veuve Sance Béranger ? A-t-il réellement le soutien
du lieutenant du viguier Rostang de Portalis ? Et quel sera le rôle final
de l'Archiprêtre, Arnaud de Cervole ?