La rançon du roi Jean
À l’approche des fêtes de la Nativité de l’an de grâce 1360,
le roi de France revient enfin à Paris après quatre années durant lesquelles il
est resté prisonnier du roi d’Angleterre Édouard III.
Cette sombre période avait commencé par la défaite de Poitiers,
bataille que les Français n’auraient jamais dû perdre tant leurs forces étaient
supérieures à celles de l’Angleterre. Durant les mois suivants, le roi étant
prisonnier, c’est son aîné, Charles, un damoiseau faible, inexpérimenté,
insouciant et influençable, qui avait dirigé le royaume. Le jeune dauphin s’était
retrouvé face à un cousin ambitieux, Charles le Mauvais, qui voulait le trône
de France, et au prévôt des marchands de Paris, Etienne Marcel, qui visait à
affaiblir la royauté.
Mais les épreuves avaient changé l’inconséquent dauphin qui
avait réussi à rassembler la prodigieuse rançon exigée par Édouard III pour la
libération de son père. La plus grande partie serait payée par Galeazzo
Visconti, seigneur de Milan, en échange de la fille de Jean le Bon qui
épouserait son fils.
Mais cette rançon, encore faut-il la transporter à Paris, et
la route de Milan à la capitale du royaume est semée de périls dans un royaume où
les Grandes compagnies d’aventuriers font la loi. Pour Visconti, seul un homme
peut réussir cet exploit : Pietro da Sangallo, ancien condottiere et capitaine
de la milice de Florence, qui voyagera avec son ambassadeur : le poète
Pétrarque.
Seulement, trahisons et guet-apens vont empêcher la rançon
d’arriver à bon port. Sangallo se heurtera-t-il à son ancien adversaire, l’archiprêtre
Arnaud de Cervole ? Quant à ce Bertrand du Guesclin, est-il vraiment un honorable
chevalier ?
La Rançon du roi Jean,
à paraître en 2022, suivi ensuite par un second volume : Les assassins d’Étienne Marcel. Ces deux
romans font suite à l’Archiprêtre et la
cité des Tours, déjà paru en poche et dont une nouvelle version sera
publiée en 2022. L’ensemble de ces livres formant une série : Récits du temps de Charles V.