Les récits du temps de Charles V avancent...
l’Archiprêtre et la cité des Tours, connaitra une nouvelle version en 2022
Sortiront ensuite, en 2022, La Rançon du roi Jean, puis Les assassins d’Étienne Marcel.
Voici deux résumés, et les projets de couvertures numériques.
LA RANCON DU ROI JEAN
Prisonnier d’Édouard III après la défaite de Poitiers, le
roi de France Jean le Bon est enfin parvenu à un accord avec le roi anglais.
Par le traité de Brétigny, il sera délivré moyennant une rançon de trois
millions d'écus et la cession d’un tiers du royaume de France à son vainqueur.
Mais son fils Charles, régent en son absence, se montre
incapable de payer le premier acompte aussi le roi accepte-t-il de céder sa
fille Isabelle au fils du seigneur de Milan Galéas Visconti qui, en échange,
versera six cent mille florins.
L’accord fait, reste à transporter une partie de la somme
jusqu’à Paris alors que le royaume est sous la coupe des grandes compagnies qui
pillent la Bourgogne, la Champagne et l’Auvergne, où elles dépouillent les voyageurs.
Une expédition est mise sur pied, conduite par Francesco
Petrarca – le poète Pétrarque –, qui remettra également au roi de France deux
bagues d’une valeur incommensurable. Reste à trouver un capitaine pour conduire
pareille entreprise. Ce sera le condottiere florentin Pietro da Sangallo, qui a
déjà transporté des fonds en Provence pour la ville de Florence.
Le convoi sera l’objet de telles attaques que plusieurs des
chevaliers de l’escorte seront convaincus qu’un félon s’est glissé parmi eux.
L’or arrivera-t-il à Paris, alors que l’archiprêtre Arnaud
de Cervole, que Sangallo a combattu en Provence, semble s’y
intéresser ?
LES ASSASSINS D’ETIENNE MARCEL
Après la défaite de Poitiers, le roi de France Jean le Bon étant
prisonnier en Angleterre, Etienne Marcel, prévôt des marchands de Paris, influent
député des Etats réunis par le dauphin afin de financer la lutte contre les Anglais, avait imposé un conseil pour gouverner le royaume. Il avait alors l’appui
de Charles de Navarre, arrière-petit-fils de Philippe le Bel, prétendant au
trône et surnommé Charles le Mauvais.
Or, en 1358, Marcel était assassiné par ses propres amis et Charles
de Navarre devenait le seul adversaire du dauphin, fils de Jean le Bon. Mais ce dernier, redoutable
stratège, parvenait à l’écarter de Paris grâce à Bertrand du Guesclin, et à rassembler
une partie de la rançon qui permettait de libérer son père.
Moins de trois ans après la mort du prévôt des marchands, une
délégation milanaise conduite par Francesco Petrarca – le poète Pétrarque –, apportait
au roi de France cent mille florins pour compléter la rançon exigée par les Anglais.
Son capitaine, le florentin Pietro da Sangallo, après avoir fraternisé avec un
parent d’Etienne Marcel, compagnon de Bertrand du Guesclin, se voit chargé par
le dauphin de retrouver des documents qui expliquerait la mort du prévôt des
marchands.
Mais son enquête attire l’attention de ceux qui ont
manigancé le crime.
Pour l’écarter, ceux-là feront accuser de meurtre l’un de
ses proches, amoureux d’une singulière joueuse de harpe. Pietro de Sangallo découvrira
alors un plus vaste complot ourdi par Charles le Mauvais.