L'Epervier du Temple (octobre) Presses de la Cité
Bouvines, 1214 (octobre) 10/18
Sauver Marie Mancini (janvier 2026)
Le Monde perdu (janvier 2026)
Auteur de romans policiers, enquêtes et complots au travers de l'Histoire
L'Epervier du Temple (octobre) Presses de la Cité
Bouvines, 1214 (octobre) 10/18
Sauver Marie Mancini (janvier 2026)
Le Monde perdu (janvier 2026)
5,0
sur 5 étoiles Qu'importe l'époque, Jean d'Aillon toujours au Top
Commenté en France le 26 juin 2024
Un très bon ouvrage, roman historique sur ce que put être la
résistance.
Attention en aucun cas il ne s'agit d'un ouvrage sur la Résistance, même si
D'Aillon, s'appuye sur des sources historiques indéniables, comme dans chacun
de ces romans.
Les puristes tiqueront surement sur le traitement fait de la Résistance, qui
loin d’être aussi unie que voulaient le faire croire les M.U.R, connaissent
bien des dissenssions.
Les FTP en pleine osmose avec l'ORA et l'AS par exemple, voilà une surprenante
révélation présentée.
Bien sur pour les besoins du roman, nécessité fait loi, donc ne pas le perdre
de vue, D'Aillon écrit bien un roman et quel roman historique !!
La description du quotidien des résistants et des civils y est décrites de
manière très proche de la réalité.
Le fonctionnement des diverses polices allemandes aussi et également aussi des
polices Françaises et de la milice.
Le fanatisme, le sadisme des 1ers étant hélas parfois, souvent, surpassés par
ceux des seconds.
Ce livre est un véritable condensé de la vie supposée et parfois aussi hélas
bien réelle de ces résistants qui le payèrent souvent du prix du sang.
Les liaisons avec les services externes SOE, BCRA sont aussi évoqués, l'OSS
curieusement y étant absente.
Les ruses employées et les plans d'intoxications mis en place par les
belligérants aussi.
C'étaient une guerre totale bien retranscrite dans ce roman.
Et parfois tous les "coups" étaient permis, juste ou amoraux diront
certains, mais ils ont indéniablement existé.
Ce Roman est très immersif et colle au plus près avec des faits avérés et c'est
ce qui en fait tout son attrait et sa force.
Se déroulant dans la région PACA, il court d'avril 1944 à la libération de la
région en Aout 1944, suite à l'opération Anvil Dragoon.
Nos héros ont bien des péripéties qui collent au plus juste d'une Histoire
réelle et c'est tout à l'honneur de D'Aillon.
Bien sur la conclusion et cette intoxication feront irrémédiablement penser à
la chute du réseau Prosper dont on ne sait pas s'il fut sacrifié ou annihilé
par les services Allemands. Les archives ayant été massivement détruites.
Donc la question restera posée de savoir si pour sauver des milliers de vies,
il est juste ou moral de sacrifier la vie de quelques dizaines.
Ce roman la pose aussi et c'est là encore une preuve de la force de ce roman.
Chacun à son libre arbitre et jugera en son âme et conscience.
Un autre point mis en exergue dans ce roman qui rejoint la réalité lorsqu'il
fait dire à l'un de ses héros, la libération approchant ou étant en cours:
"Je ne pensais pas que nous étions aussi nombreux à être dans la
Résistance".
Une phrase empreinte d'ironie/cynisme car bien sur, nombreux furent les
résistants de la dernière heure qui essayèrent de se montrer et furent souvent
ceux qui firent le plus preuve d'exubérance et de comportement douteux
notamment envers ceux qui furent des résistants de la 1ere heure.
Il est aussi à noter que ce roman, rejoignant une fois de plus la VRAIE
Histoire, nous montre à quel point nombreux furent ceux qui échappèrent au courroux
et à la justice.
L'épuration fit bien mal son travail et nombre de tortionnaire évitèrent la
sanction qu'ils méritaient.
Ce qui nous valu par exemple de voir des "René Bousquet" comme bien
d'autres, occuper de hautes fonctions dans la République Française dans les
années après guerre, eux qui furent des collaborateurs zélés de la France
vichyste et de ses atrocités.
Donc oui ce roman est indéniablement à lire et doit permettre à chacun de
puiser dans l'importante historiographie de cette période avec pour mot
d'ordre:
Ne jamais oublier, toujours se rappeler, pour éviter que se reproduisent
pareilles ignominies.
Bref encore un tour de force de Jean d'Aillon, romancier historique mais aussi
qui sait distiller l'envie d'en savoir plus et d’approfondir les sujets qu'il
aborde en se plongeant dans les livres d'Histoire, la vraie bien sur.
La suite de Félonie et malaventures sera publiée en 2026 par les Presses de la Cité
Après la chute de Tyr, lorsqu’Archambaud revient de Terre
sainte où il est né, il découvre que la vicomté de Bridiers dont il est
l’héritier a été cédée au lignage des Brosse par son grand-père, qui pourtant
l’avait promise à son père lorsqu’il s’était croisé.
De surcroît, le jeune chevalier apprend qu’il n’est pas le
seul prétendant au fief. La jolie Emma d’Assérac assure être aussi héritière
par sa mère, sœur de Foulques de Brosse.
Pour défendre ce qu’il juge lui appartenir, le vicomte en
titre, Bernard de Brosse, engage des mercenaires, des ribauds pourchassés par
Guilhem d’Ussel, un chevalier banneret au service de Philippe Auguste, qui
lui-même est recherché par le lieutenant du prévôt de Poitiers.
À qui Emma accordera-t-elle son amour ? Et l’heureux élu
découvrira-t-il qui elle est vraiment ?
Les morts violentes se succèderont, sans que personne ne suspecte
l’assassin.
https://marcaurele.over-blog.com/2025/05/l-epervier-du-temple-de-jean-d-aillon-2025.html
Publié par Dominique Rech - Catégories : #Roman historique, #Histoire médiévale, #14e siècle
Sous le règne de Philippe le Long, second fils de Philippe le Bel, un chevalier toujours masqué et revêtu du blanc manteau des templiers appelle à une nouvelle croisade. Qui est cet « Épervier du Temple » qui se dit de sang royal et revenu du pays des morts ? L'Inquisition s’intéresse à lui comme un suppôt du démon, elle n’est pas seule, car l’héritier d’une des plus nobles familles de France veut aussi percer son identité.
En trente ans, j’ai écrit une cinquantaine de romans historiques à partir d’une ou plusieurs énigmes de la petite histoire. Je les ai regroupés par fresques autour de quelques personnages récurrents de manière à approfondir l’époque durant laquelle ils se déroulent. A mes yeux, le roman doit permettre au lecteur de voyager dans le temps et de se plonger dans l’atmosphère du passé. C’est pourquoi, au fil des ans, j’ai rassemblé une très abondante documentation. Quant aux enquêtes conduites dans ces histoires, elles permettent de transformer le récit historique en thriller, et donc d’inciter le lecteur à ne pas lâcher son roman.
Source : https://www.franceloisirs.com/55247566-l-epervier-du-temple.html#description-anchor
Mon avis : Toujours agréable de lire un roman historique médiéval de Jean D'Aillon. Son sens du détail des ambiances, ses personnages attachants et tolérants, son sens du suspens, son écriture fluide en font un livre agréable. C'est le 3e tome du personnage Robert de L'Aigle, chevalier cadet de Normandie, filleul fictif de Jacques de Molay.
Le 1e tome "La quête du trésor du Temple" (2019) raconte sa fuite face aux arrestations des templiers par le roi de France Philippe IV Le Bel. Sa faculté de résilience et d'adaptation dans Paris. Lui aussi agréable.
Pour aller plus loin : https://marcaurele.over-blog.com/2025/01/la-quete-du-tresor-du-temple-jean-d-aillon-2018.html
Le 2e tome "La vengeance du Baphomet" (2022) raconte ses péripéties policières dans son enquête sur la culpabilité des brus de Philippe IV, les princesses de Bourgogne accusées d'adultère (future racine de la Guerre de Cent Ans). Ecrit comme un pendant du célèbre "Rois Maudits" de Maurice Druon (1955/77), c'est un régal. Pour moi, c'est le meilleur des 3 par ses rebondissements.
Pour aller plus loin : https://marcaurele.over-blog.com/2024/08/la-vengeance-du-baphomet-de-jean-d-aillon-2022.html
Dans ce 3e tome, Jean D'Aillon utilise sa technique de croiser plusieurs récits : les histoires d'un médecin fuyant l'Inquisition des Dominicains, du fils de la comtesse Mahaut d'Artois Robert L'Enfant (personnage le plus fouillé) fuyant une léproserie et devenant le chef de la Croisade des Pastoureaux ("L'Epervier"), et de Robert de L'Aigle.
Qui est Robert dit L'Enfant ? celui qui se cache sous un heaume évoquant l'épervier, ce jeune homme mystérieux au destin extraordinaire. Robert l'Enfant a réellement existé, noble parent du roi il est mort d'une cause inconnue alors qu'il n'avait que 15 ans. Et s'il avait survécu, serait-il allé en terre sainte à la tête de milliers de croisés pour y être sacré Roi de Jérusalem ? Dommage qu'il y ait une confusion généalogique dans la dynastie des comtes d'Artois : Mahaut est la fille du comte Robert II d'Artois alors que Robert III est le fils de son frère cadet Philippe. Mais heureusement cela n'enlève rien à l'intrigue du roman.
La croisade des Pastoureaux est bien décrite : " Dans Paris, les rumeurs allaient bon train : d'innombrables bandes de menues gens approchaient de la ville, disait-on. Des marchands les avaient aperçus autour de Dreux, d'autres à Houdan,. C'étaient de jeunes manants, des travailleurs des champs, des gardiens de bœufs et de porcs. Peu avaient plus de vingt ans, beaucoup à peine quinze. Des meschinettes les accompagnaient. Tous portaient une croix sur leur sarreau blanc. La plupart marchaient pieds nus. Ils ne possédaient qu'une besace et un bâton, mais souvent ceux-ci se terminaient par un fer tranchant. D'autres avaient des arcs, ou des couteaux. Ils ne s'en prenaient pas aux biens de ceux qu'ils rencontraient, mais demandaient des aumônes, qu'on leur donnait pour éviter qu'ils ne se fâchent. Toutefois, dans l'ensemble ils se comportaient bien et il semblait que leurs chefs veillaient à empêcher tout pillage ou violence. Ils se nommaient pastoureaux et disaient venir à Paris pour que le roi, qui lui-même s'était croisé douze ans auparavant, se mette à leur tête, et qu'ils partent ensemble libérer les chrétiens de Terre sainte et le tombeau de notre Seigneur."
Tout est donc dans la difficulté pour ce chevalier de maintenir de l'ordre et de l'honnêteté face à 2 religieux fanatiques qui manipulent la misère des Pastoureaux. Ce roman est une saine critique de l'intolérance religieuse de quelques fanatiques.
Pour mieux connaitre cet auteur prolifique : https://marcaurele.over-blog.com/2024/09/romancier-historique-jean-d-aillon.html
Voici la couverture du roman qui sortira aux Presses de la Cité début octobre 2025
À
l’automne 1318 arrive à Paris un médecin recherché par le grand inquisiteur de
Toulouse qui veut le faire témoigner contre son ami Bernard Délicieux,
franciscain poursuivi pour avoir défendu les victimes de l’inquisition.
Au
même moment, le fils d’une noble comtesse, s’enfuit de la léproserie où il
était condamné à finir ses jours. En chemin, il rencontre un moine qui prêche
pour une nouvelle croisade
En
Angleterre, le chevalier Robert de l’Aigle se voit chasser du royaume par la
reine, fille de Philippe le Bel, dont il a mis au jour les turpitudes. Il
retrouve alors le château normand de sa famille.
La
venue dans la capitale d’un inquisiteur muni des pleins pouvoirs va entraîner
Robert de l’Aigle dans une périlleuse aventure alors que des milliers de
miséreux voulant délivrer Jérusalem des infidèles entrent dans Paris. Celui qui
les conduit se fait mystérieusement appeler : l’Épervier du Temple.